Mise en application depuis plus de trois ans, ce sont les Jeux Olympiques de Tokyo qui ont autorisé l’usage du CBD pour la première fois. D’ailleurs, avec les nombreux magasins CBD, les sportifs professionnels exaltent ses mérites. Ainsi, les athlètes de cet événement sportif international pourront consommer librement du CBD sans avoir à être pénalisés.

La Fédération internationale d’athlétisme favorise le changement du statut du cannabis
Les fans ont été déçus, voire même contrariés par l’hypocrisie de l’USADA. Cette organisation ne tolère en aucun cas le dopage durant les JO d’été. L’article publié dans Forbes le 21 juillet 2021, parle de Megan Rapinoe, une joueuse de l’équipe nationale féminine de football des USA et de son utilisation de produits CBD lors de ses entraînements. Et elle n’est pas la seule, car d’autres athlètes vantent l’usage de cannabidiol durant leurs exercices de préparations. Il s’agit de Devon Allen le coureur de haies, Hayley McCleney le voltigeur de softball et Sue Bird la quadruple championne olympique WNBA.
Le cas de Sha’Carri Richardson
Sha’Carri Richardson a été récemment suspendue aux JO de Tokyo 2020. Cet athlète pro a fait un test antidopage lors des sélections olympiques dans son pays. Et malheureusement, le test est positif pour le THC. Cet article a soulevé le drapeau rouge des fans, car il a été publié 19 jours après la nouvelle concernant Richardson. Les fans jugent d’ailleurs cette inégalité comme un acte de racisme. Malgré la sanction, cette sportive de haut niveau est malgré tout soutenue par ses fans.
Face à cette situation, le président de la Fédération internationale d’athlétisme, Sebastian Coe s’est donc montré compréhensif sur le statut du cannabis. Après avoir suspendu la sprinteuse américaine Sha’Carri Richardson, il a déclaré officiellement cette semaine : «Je pense que c’est un moment opportun pour revoir » ce statut, a-t-il ajouté. Pendant son discours, Sebatian Coe en a profité pour témoigner sa sympathie à l’égard de cette sportive de haut niveau.
Les règles concernant l’usage du cannabidiol changent progressivement
Même si les règles sont strictes, il y a toujours certaines interdictions olympiques modifiées. Les sanctions sont moindres. La Russie, par exemple, a été bannie du sport international pendant 4 années successives. Cette interdiction a été réduite à 2 ans. Par conséquent, environ 300 athlètes russes participent aux Jeux Olympiques de Tokyo.
Des ligues comme la NFL et la NBA ont assoupli leurs politiques de test à la marijuana depuis 2013. Le groupe exige que le seuil du THC soit inférieur à 0.2 % dans le sang. Au cas contraire, les joueurs pourront échouer au test de dépistage avant les compétitions proprement dite. L’organisation a aussi supprimé le cannabidiol, car il offre un contexte utile pour les joueurs.
Justin Gatlin, le sprinteur américain a attendu une pénalité de 4 ans à cause de son dopage. Malgré cela, il a participé et remporté deux autres JO. Lors de ses essais olympiques aux États-Unis, il s’est malheureusement blessé et a perdu de peu son ticket pour Tokyo.
Ross Rebagliati : un champion olympique devenu entrepreneur de cannabis
Le snowboarder canadien Ross Rebagliati a été testé positif à la marijuana après avoir remporté la médaille d’or à Nagano en 1998. Contrairement à Richardson, il a démenti ses accusations. Il affirme avoir été à des fêtes où plusieurs de ses amis fumaient du cannabis. C’est de cette manière qu’il a été ainsi exposé à la fumée. Il a finalement eu sa médaille. Le THC n’était pas encore sur la liste des substances défendues par le COI à ce moment-là.

Une nouvelle vie…grâce au CBD
Suite à ces évènements, il devient la cible des blagues et d’histoires sur cette plante. En profitant du changement légal concernant le cannabis thérapeutique au Canada, il a donc utilisé cette popularité à son avantage. Cet athlète célèbre est devenu un entrepreneur de cannabis en fondant un dispensaire de cannabis médical appelé Ross Gold ou l’Or de Ross.
Une entreprise soucieuse de l’avenir des athlètes professionnels
Cet organisme propose des thérapies à base de cannabis selon le profil des patients. Pour rester dans la légalité, les malades reçoivent une ordonnance avec un numéro d’identification. Ils pourront l’utiliser sur la boutique en ligne Ross Gold. Les produits à base de cannabidiol seront livrés à domicile par courrier express.
Bien évidemment, l’entreprise collabore uniquement avec des producteurs nationaux qui cultivent du chanvre de qualité. Les produits se divisent en quatre catégories. Ainsi, les consommateurs ont le choix entre Ross Platinum, Gold, Silver et Bronze. La Bronze ne contient aucune trace de THC, mais beaucoup de CBD.
Les différents bienfaits du CBD ressentis par les athlètes
Anxyolitique
Plusieurs études ont affirmé que le CBD est une substance naturelle qui aide à diminuer le stress et l’anxiété chez les athlètes. Tout le monde le sait, le stress est l’un des facteurs qui peut tétaniser les sportifs. En effet, la pression des futures épreuves et la routine des entraînements sont des poids parfois insurmontables. Le fait de savoir gérer son stress va pouvoir améliorer la motivation, la concentration et surtout la confiance en soi des sportifs.
Analgésique
Certains produits à base de cannabidiol comme ceux de la marque Ninety9 permettent de diminuer considérablement les douleurs du corps. Ils peuvent même les éradiquer complètement. En effet, les athlètes de haut niveau ont tendance à surpasser leurs limites en soumettant leurs corps à rude épreuve tout au long de leurs exercices physiques. Mais en ressentant moins la douleur, ces derniers pourront alors puiser très loin dans leurs réserves. D’ailleurs, le CBD anti-inflammatoire est un remède très puissant contre les douleurs musculaires et articulaires.
Myorelaxant
L’un des actifs principaux du cannabis, qui est le cannabidiol, possède un effet de décontraction musculaire prouvé. Généralement, ce sont les contractions musculaires ou la carence en nutriment qui favorisent les muscles tendus. Comme vous le savez très bien, un muscle qui est raide ne pourra pas bien bouger et les gestes seront douloureuses et très limités.
Le sommeil
Avec son effet sédatif, le cannabidiol améliore considérablement la qualité du sommeil. Or, un athlète qui dort très bien la nuit sera en pleine forme le lendemain. En d’autres termes, il aura une meilleure récupération. Cette étape de repos est vraiment primordiale pour un sportif professionnel. D’un point de vue scientifique, les tissus musculaires vont mieux se reconstruire et se régénérer lorsque l’athlète dort. Les toxines et les déchets lors de la séance d’entraînement se relâchent, car le système nerveux se décontracte.
La commercialisation du CBD en France reste limitée
Dans un point d’information publié par le gouvernement en 2018, il a mentionné que le cannabidiol « fait partie des composés actifs majeurs du cannabis ». Ainsi, « toutes les opérations concernant le cannabis sont interdites ». Par conséquent, « tout produit contenant du cannabidiol extrait de la plante de cannabis est interdit ».
Face à cette publication, la juridiction française prévoit une exception à ce sujet. « L’utilisation du chanvre à des fins industrielles et commerciales » est acceptée dans des secteurs bien définis, notamment l’industrie textile, l’automobile, le cosmétique, l’alimentation et la jardinerie.
Mais, le cadre juridique précise que : « seules les graines et les fibres » sont autorisées à ces fins. Il faut aussi que celles-ci proviennent des « variétés de chanvre autorisées » et de qualité figurant « sur une liste ». Heureusement, cette faille juridique convient aux entrepreneurs qui veulent tirer profit de cette plante miraculeuse.
L’AMA tient à mettre en garde les athlètes

Les cannabinoïdes exclus des compétitions
L’Agence municipale antidopage indique clairement que les cannabinoïdes sont interdits dans la pratique sportive. Cette liste inclut principalement le cannabis, le haschich et la marijuana. Dans cette liste on retrouve les cannabinoïdes synthétiques comme le THC et toutes autres substances reproduisant les effets identiques. Cette section indique en effet que les cannabinoïdes procurent des effets indésirables, souvent catastrophiques aux sportifs.
Le cas du cannabidiol
Cependant, l’Agence précise une exception : le cannabidiol. Cette catégorie de cannabinoïdes n’engendre aucun effet psychoactif. Il faut toujours rappeler que les recherches scientifiques et cliniques sur le cannabis n’en sont encore qu’à leurs débuts. Et à cause de son illégalité, l’usage de cette substance reste en conséquence interdit dans de nombreux pays.
D’ailleurs, l’AMA tient à prévenir les athlètes que : « Le CBD n’est pas interdit; cependant, les athlètes doivent savoir que certaines huiles et teintures de CBD extraites de plantes de cannabis peuvent également contenir du THC et des autres cannabinoïdes, ce qui pourrait donner un résultat positif aux cannabinoïdes lors d’un test antidopage ».
Pour conclure, le cannabidiol avec le célèbre THC est l’un des cannabinoïdes les plus étudiés scientifiquement. Mais, pour détecter ses réels potentiels, les études scientifiques concernant le cannabidiol sont toujours en cours. De plus, plusieurs applications médicales vantent déjà les mérites de ce produit. De nombreux enfants souffrant d’épilepsies réfractaires sont actuellement guéris grâce au CBD. Ainsi, peut-être que d’ici quelques années, les avantages du CBD deviendront une évidence approuvée par tout le monde, notamment des associations et organismes sportives. Comme l’affirme Sebastian Coe : « Rien n’est gravé dans le marbre. »