L’escrime est un sport de combat riche et passionnant. Il a pour but de frapper son adversaire tout en évitant d’être touché. Il faut donc avoir un esprit guerrier. Cependant, ce n’est pas un combat basé sur la force. En effet, un bon escrimeur doit être capable d’observer, d’analyser et de prévoir. Il doit alors être un stratège.
L’escrime est également un sport olympique français majeur. Mais c’est aussi une discipline historique qui a longtemps été considérée comme un art, une science militaire. De cette tradition demeure la dimension du respect et de la maîtrise de soi. Elle est dominante tant à l’entraînement que lors des compétitions. Cependant, de notre point de vue, il manque probablement un ingrédient de plus pour obtenir de meilleurs résultats : le CBD !
L’escrime, un sport complet, ouvert et accessible
L’escrime est un sport de combat. C’est l’art de frapper un adversaire avec la pointe ou le tranchant (poussée et taille) dans les bonnes parties sans être touché. La France aux 800 clubs est un pays d’escrime. Ce sport est donc le plus titré dans notre pays depuis les nouveaux Jeux Olympiques. En effet, 123 médailles ont été remportées par nos athlètes (nombre total de médailles après les Jeux de Tokyo 2020).
Il existe trois types d’armes en escrime : épée, sabre et fleuret. Le fleuret est l’arme la plus légère. Il s’agit d’une arme de poussée. Sa pratique est régie par des conventions. Ainsi, la surface valable n’est que le tronc. C’est une arme qui demande une grande précision. L’épée est l’arme la plus lourde. Elle est aussi une arme d’estoc. Contrairement à d’autres armes, elle n’a aucune convention. Elle est valable pour toute la surface du corps. C’est donc une arme de duel dans laquelle la stratégie est la plus importante. Enfin, le sabre est l’arme des cavaliers. C’est une arme de grande taille qui couvre tout le haut du corps. Le sabre est une discipline qui demande beaucoup d’explosivité.
La langue officielle de l’escrime est le français. En effet, chaque pays utilise sa propre langue dans les concours nationaux. Mais dès que le concours devient international, le français est obligatoire pour juger. « En Garde ! Prêts ? Allez ! Halte ! … » Le juge a également un code de caractère qui explique chaque phrase d’escrime.
L’entraînement se déroule en salle d’escrime sous la supervision d’un maître d’armes titulaire. Ce dernier dispose d’un diplôme d’État attestant de son aptitude à diriger des cours d’escrime.
Compétences requises pour pouvoir faire de l’escrime
L’escrime est un sport complet qui requiert à la fois des caractéristiques physiques et mentales. Côté physique, l’escrime demande explosivité et endurance. En effet, il faut être explosif pour pouvoir réagir rapidement et surprendre l’adversaire au bon moment. L’endurance permet de suivre le rythme soutenu de 3 fois 3 minutes en compétition et un enchaînement d’attaques en frappes. S’appuyant en permanence sur des appuis, l’escrime développe en profondeur les muscles. Il raffermit et améliore la silhouette. L’escrime aide aussi à développer l’équilibre, la coordination et la précision.
L’escrime demande de la persévérance et de la stratégie. Il requiert aussi de la volonté de gagner, de la patience et aussi du courage. C’est un sport qui contribue beaucoup au développement personnel. En effet, il permet d’exister, de définir sa gestuelle, de s’organiser dans le temps et dans l’espace. L’escrime est ainsi un sport mélangeant physique et stratégie. Il peut être initié et pratiqué quel que soit l’âge, aussi bien en temps libre qu’en compétition.
Le CBD, l’arme parfaite pour les escrimeurs
Lorsque nous pensons au cannabis, nous nous référons généralement au stéréotype du fumeur de joints. Toutefois, les consommateurs de produits à base de cannabis légaux viennent aujourd’hui de tous les horizons. Ils ont diverses activités et intérêts. L’un d’eux est, bien sûr, le sport. De nombreux escrimeurs et athlètes professionnels utilisent les bienfaits du cannabidiol (CBD) sur le métabolisme pour augmenter leurs performances sportives.
Propriétés anti-inflammatoires
Le potentiel anti-inflammatoire du CBD est remarquable. C’est une de ses indications actuellement reconnue scientifiquement en France. Il peut apporter un soulagement à la fois local et général. Son effet anti-inflammatoire s’explique par le mécanisme d’action indirect du système endocannabinoïde. Cependant, il agit sur le FAAH (Hydrolase des Amides d’Acides Gras). Ce sont des enzymes de dégradation des endocannabinoïdes. Cela est particulièrement vrai pour l’anandamide. Il s’agit d’un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l’inflammation et synthétisé à la demande par les récepteurs endocannabinoïdes CB1 et CB2.
L’activation du CB2 permet la modulation de la réponse inflammatoire. Certains de ces récepteurs sont présents au niveau de la synoviale des articulations. C’est en effet un endroit particulièrement sujet à l’inflammation chez les combattants. Ainsi, la consommation de CBD va inhiber la concentration de FAAH. Cela va donc augmenter la concentration d’anandamide et son effet sur la régulation de la réponse inflammatoire.
Une étude publiée en 2020 a testé l’efficacité du CBD sur 10 adultes en bonne santé en administrant 30 mg par jour par voie orale. Les résultats ont été très positifs. Quatre-vingt-dix minutes après la prise, les scientifiques ont pu observer une diminution marquée du TNF. C’est l’un des marqueurs de l’inflammation dans le sang. Ceci est connu sous le nom de RCT. Il est contrôlé par placebo, en double aveugle. C’est l’un des niveaux de preuve les plus élevés dans les essais cliniques. La prochaine étape sera de répéter ceci sur un plus grand échantillon.
Favorise le sommeil et donc la régénération musculaire
Après des efforts intenses et des combats parfois violents, le corps et l’esprit doivent lâcher prise pour récupérer et maintenir le niveau de performance dans la durée. Le CBD aide à assurer un sommeil réparateur et de haute qualité. En effet, il favorise un endormissement rapide, sans engourdissement au réveil et sans effet sur les cycles de sommeil.
Le deuxième phénomène récurrent chez les escrimeurs concerne les muscles, notamment les courbatures après un effort intense. Le CBD est dans ce cas un allié de taille dans le processus de récupération. En effet, grâce au double effet myorelaxant et antispasmodique, les fibres musculaires seront détendues et la douleur sera diminuée.
Aide à réduire le stress et la douleur
Le stress est courant chez les escrimeurs de haut niveau, surtout lorsqu’ils participent constamment à des compétitions. Dans ce cas, le CBD se présente comme un anxiolytique efficace. Il a beaucoup moins d’effets secondaires que les traitements classiques souvent prescrits comme les benzodiazépines, par exemple.
Sachant que les coups et les blessures sont à l’ordre du jour, les analgésiques font partie de l’éventail du combattant. Grâce à ses effets relaxants musculaires et anti-inflammatoires, le CBD aide à soulager la douleur associée aux entraînements intenses ou aux combats brutaux. C’est une alternative plus appropriée aux analgésiques à base d’opiacés. En effet, bien qu’efficaces pour soulager la douleur, ils ont de graves effets secondaires. Dans un environnement où la performance prime souvent sur la santé, il est plus facile de devenir accro à ces antalgiques. Ce phénomène est malheureusement répandu dans le monde du sport.
Formes de CBD consommé par les escrimeurs
Comme vous le savez peut-être, il existe différentes manières de consommer du CBD. Quelles méthodes les escrimeurs préfèrent-ils ?
Huile de CBD
Les huiles de CBD peuvent être utilisées par les escrimeurs de deux façons différentes. Il est généralement pris comme complément alimentaire. Pour cela, il suffit de mettre quelques gouttes sous la langue plusieurs fois par jour, notamment lors d’entraînements ou de compétitions. Elles passent directement dans la circulation sanguine par les veines et les muqueuses sans attendre la digestion. L’effet se fait donc sentir au bout de quelques minutes. Toutefois, il ne dure généralement pas plus d’une heure. L’huile de CBD peut également être utilisée localement. Une simple application topique sur les zones douloureuses du corps soulagera la douleur. Combinant son utilisation avec des massages thérapeutiques, il est mieux absorbé par les tissus et les muscles.
Crèmes et lotions au CBD aux extraits de CBD
Ils sont très appréciés et leur utilisation par les sportifs devient de plus en plus fréquente. En effet, les crèmes fonctionnent de la même manière que les lotions, gels et autres produits que les escrimeurs utilisent. Ils soulagent diverses douleurs causées par leur pratique (douleurs musculaires et articulaires, hématomes, etc.).
Législation sportive régissant le CBD
Le 1er janvier 2018, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a retiré le CBD de la liste des produits dopants. Ceci a été possible grâce à de nombreux rapports mettant en avant l’efficacité du CBD, particulièrement chez les sportifs convalescents. Dans son rapport, l’AMA précise donc que « le cannabidiol n’est plus interdit ». Il est toutefois important de préciser qu’il doit s’agir de CBD isolé et non de Full Spectrum. Il ne doit contenir aucune trace de THC pour le contrôle antidopage. Avec cette nouvelle règle sportive, il est ainsi normal que son utilisation soit promue par de nombreux sportifs, et dans plusieurs sports : escrime, arts martiaux, sports américains, cyclisme, etc.
Dans l’ensemble, le CBD fait partie intégrante de la routine de nombreux escrimeurs aujourd’hui. Il possède des propriétés anti-inflammatoires, myorelaxantes, hypnotiques, anxiolytiques et analgésiques. Cela en fait un allié de choix dans la prise en charge du traumatisme de cette pratique sportive particulièrement violente.